Ils croient connaître l’Orient, fantasment sur l’Afrique
Ils ont goûté des bricks, et du couscous garbit
Se branlent sur leurs vacances et leurs goûts exotiques
Fantasment sur des bubar d’la dynamite dans le cockpit
La fragilité blanche pique mes nerfs comme le piment
Ils débarquent dans nos bleds pour adopter nos enfants
Ils pillent notre culture, en font du buzz en Occident
Après avoir coulé nos parents dans du ciment
J’ai un compte à régler avec une partie de mon sang
Comme la plupart des frères et soeurs de mon continent
1492, même si mon corps en a 10%
Métèque importé comme le maté pas calmement
Complexe du Sudaka un peu trop blanc
Soigné par une vie d’merde au milieu de tristes bâtiments
J’prends ma revanche sur l’histoire dramatiquement
Je suis ce que je suis, identifié par mon comportement
Refrain :
J’combats depuis 1492
J’braque l’Occident avec un calibre 12
Fuck les collabos, fuck Jamel Debbouze
Appelle moi Atahualpa, je viens récupérer mon flouze
Piller l’Europe, récupérer la dette
Honorer 80 millions d’morts en vous coupant la tête
Faire la fête sur vos cadavres encore chauds
Rallumer l’étincelle de la révolte, brûler tous vos cachots
Mon micro est comme une guitare, une cithare
Même les mains coupées je chanterai jusqu’à tard le soir
Les langues se délient, les peuples se délivrent
De Bogota jusqu’à New Dehli, la diplomatie se délite
Tiers-mondiste on dynamite vos tanks, vos caravelles
Que les pacifistes posent leur cul sur la tour Eiffel
On s’libère pas avec de belles paroles et la théorie
L’action nous unit, dixit tupamaros, allégorie
Tu peux goleri, on a fini d’être des cons polis
C’est la revanche de l’histoire, t’as peur ton visage pâlit
Sali par l’Europe conquérante et impérialiste
C’est l’retour du boomerang à la face des colonialistes
En musique, en rap, en charango, en raï
On enrage, on rêve de leur défaite, on ride
Red pride, Túpac amaru a ressuscité
Excité à l’idée de la haine qu’on va susciter