Une brute épaisse, un grizzly que rien n’apaise
Un ours du bled, torse bombé comme ses fesses
Traqué, comme une bête comme Spartacus
Un peu trop brutal, cherche pas on m’appelle Brutus
J’fais d’la muscu avec un pack de bière bruto
Gras du bide y’a aussi du gras dur sous la peau
Tu veux des tractions ? Hum compliqué, demande à Jo
Mon angle est mort et j’te patate avec un micro
Oui c’est violent comme le monde le quartier qui m’entoure
Une bête immonde, et du sang le long du parcours
J’ai du miel en guise de bave, une grotte en guise de cave
Et de l’hydromel qui fonsdé toutes ces poukaves
Anti-keuf, anti-maton, je libère le zoo
Ma forêt est naturelle, c’est pas un parc pour les bozos
On visite pas un camp d’concentration pour animaux
C’est l’soulèvement d’la jungle, qui vous laisse tous sur le carreau
Refrain :
J’suis un frère des ours, des grizzlys
Il semblerait que j’sois déjà mort mais toujours en vie
Animal instinct, ici on a dégagé Mowgli
Me raconte pas ta vie, la bête ne craint plus le fusil
C’est l’soulèvement des loups, des hyènes,
pas des machines
Des mastodontes, des lions, des singes, des races canines
On fait tomber les murs, les portails et les grillages
Si la race humaine disparaît y’a plus de cages
On envahit l’terrain comme des gremlins affamés
On s’partage le miel et les cadavres déchiquetés
Ça pue la mort un peu partout, mais surtout
On a pris l’contrôle et mis l’espèce humaine à genoux
Épargné quelques alliés, mais pas trop non plus
Faut dire que la majorité nous bouffait tout cru
Ils ont tous cru à notre passivité domestique
Maintenant ils savent qu’eux aussi sont comestibles
On aurait pu attendre tranquillement
qu’ils se bouffent entre eux
Ils savent faire,
mais ils devenaient beaucoup trop nombreux
Trop avides, curieux, au point de mettre nos vies en danger
Si la planète devient trop p’tite, frère on va pas bouger
C’est devenu eux ou nous, y’avait pas d’bête à l’ONU
Le gibier a bouffé le chasseur, mais qu’est-ce qu’il a cru ?
Qu’on était là par hasard, de la viande fraîche éternelle ?
Tiens ton tartare, barbare, c’est la fin des criminels